Après la culture Woke qui nous est arrivée des États-Unis, une nouvelle menace est arrivée à nos portes : « l’Eye Rape », en français « Le viol par le regard ».
Oui, aux États-Unis une femme peut s’estimer être violée lorsqu’un homme la regarde.
Ne prenons pas le droit des femmes à la légère, leurs revendications étant très souvent légitimes. Mais lorsqu’une telle atteinte envers la femme engendre une loi qui peut donner naissance à d'innombrables débordements, il y a de quoi rester coi !
Quoi que d’où cela soit sorti, rien n’étonne. Nous savons en effet que beaucoup de choses qui gangrènent notre vie en France et ailleurs en Europe ont pris naissance par là-bas. Cet « Eye Rape » s’ajoute donc à cette triste liste.
Et pour imaginer les conséquences de cette nouvelle menace grotesque, inénarrable, absurde, aberrante made in USA, prenons un exemple.
Je suis assis dans un restaurant à Los Angeles, agréablement accompagné. Assise à une table un peu plus loin se trouve une femme, quelconque, moins bien accompagnée, tant pis pour elle.
En regardant le menu, mon regard dérape furtivement vers cette femme, qui au même moment regarde de mon côté. Nos regards se croisent. Une seconde seulement, mais elle s’en rend compte. Ça y est, je vois discrètement qu’elle n’est pas contente du tout. C’est le clash !
Je l’aperçois appelant le patron auquel elle semble lui faire part du viol qu’elle aurait subi de ma part. Le voyant au téléphone, je le soupçonne d’appeler la police en bon américain qui connaît par cœur les centaines de lois de son pays.
Et effectivement la police arrive dix minutes plus tard pour nous auditionner, la femme violée et moi-même le violeur présumé. Et il faut établir un constat.
Les policiers nous interrogent, et comme il y a une femme parmi eux, il ne faut surtout pas que je la regarde lorsqu’elle s’adresse à moi. Une femme-flic violée, ça doit être terrible pour un coupable, donc je regarde ailleurs. Mais comme l’autre femme que j’aurais violée est à côté de nous, je ne sais plus où poser mes yeux. Pour ne rien arranger, la serveuse est venue vers moi en me demandant de payer l’addition avant de me faire embarquer. Je la paie en regardant le plafond.
Tout cela me met très mal à l’aise, surtout vis-à-vis de la personne avec laquelle je partageai mon repas, qui pense avoir été trompée par un violeur, et qui le transperce de son regard. Tiens ... Ça me donne une idée.
Pourquoi ne dirais-je pas aux policiers qu’en réalité c’est la femme qui m’a regardé et qui m’a violé ? Quelle preuve a-t-elle pour asseoir sa plainte ? Moi, j’ai des preuves. Je ne suis pas laid, et je suis accompagné par une femme charmante, alors que l’autre n’est pas vraiment jolie-jolie et de plus elle est accompagnée par une sorte de Quasimodo. Qui aurait vraiment violé l’autre ?
Après une étude minutieuse de mes arguments et malgré les contestations de la plaignante, les policiers prennent fait et cause pour moi (même la policière ...) et ils embarquent la femme violeuse avec son Quasimodo mécontent.
Cet exemple est offert à certaines femmes américaines et certaines autres en Europe. Des femmes se disant violées par un simple regard complètement désintéressé, et qui en font tout un plat pour moins que rien, par simple schizophrénie. Il est aussi offert aux créateurs de ce genre de loi perfide qui déshumanise la tolérance dans notre société.
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