Ceci est un Caterpillar 994A.
Il brûle environ 1000 litres de carburant en 2 heures, et déplace environ 250 tonnes de saleté pour extraire les matériaux nécessaires à la production d'une seule batterie Tesla.
Pour la fabriquer, il faut traiter 15 tonnes de minerai pour le cobalt, 12 tonnes de saumure pour le lithium, 12 tonnes de minerai pour le cuivre, 3 tonnes de minerai pour le nickel, et déplacer environ 250 tonnes de la croûte terrestre.
Ceci pour une batterie Tesla qui comporte environ 100 kg de cuivre, 30 kg de nickel, 22 kg de manganèse, 15 kg de cobalt, 12 kg de lithium, et 200 kg d'aluminium, d'acier et de plastique, ce qui donne un poids d’environ 400 kg pour une batterie.
Que de conséquences désastreuses !
Pour extraire du cuivre, une quantité phénoménale d’eau est utilisée et contaminée par les mêmes polluants que les eaux de lessivage. Cela crée aussi une grande variété de polluants atmosphériques. Une exposition au cuivre à long terme est dangereuse, et provoque une irritation au nez, à la bouche et aux yeux, des maux de tête, des maux d'estomac, des vertiges, des vomissements.
L’extraction du nickel provoque une double déforestation et entraîne une destruction méthodique de la vie terrestre et marine par une stérilisation totale des sols. L’inhalation du nickel augmente le risque de cancer du poumon et de la cavité nasale.
L’extraction du manganèse provoque une pollution physique et chimique des écosystèmes adjacents. Elle peut provoquer une intoxication chronique chez les personnes ayant inhalé trop de fumées et de poussières du minerai.
L’extraction du cobalt nécessite l’utilisation intensive de produits chimiques ayant un impact environnemental. Il peut être cancérogène pour l’homme après une exposition par inhalation.
L’extraction du lithium, très énergivore en eau, génère une pollution des sols et un pillage des réserves d’eau. Il occasionne des brûlures de la peau, des effets néfastes sur certains organes en cas d'ingestion, d'inhalation ou de contact cutané, des lésions oculaires graves, une allergie cutanée.
Quand au recyclage des batteries, il nécessite l’extraction de tous ces métaux précieux un par un, en suivant un processus devant utiliser des machines qui doivent y être adaptées, et crée de nouveau des problèmes de santé.
Il faut ajouter à cela la situation humanitaire qui se développe gravement dans les pays où existent les minerais, où des populations entières sont déplacées ou touchées par des maladies, là où s’installent les sociétés qui les extraient, parfois illégalement.
La production globale des batteries qui équipent et vont équiper toute Tesla et tous autres véhicules électriques, nous amène à un constat alarmant sur ceux qui nous gouvernent et qui sont dans le déni, retranchés derrière leur politique mensongère sur le bien fondé du tout électrique.
Quant aux élucubrations des pantins à leur solde qui rejettent ces informations, nous leur conseillons d’aller voir sur place l’état et le fonctionnement des chantiers miniers créés pour la production de ces batteries.
Et plus particulièrement dans certains pays d’Afrique, d’Asie, et d’Amérique du Sud, là où l’occupation des sols et la main d’œuvre sont « très bon marché » voire « gratuits ».
Ceci est une automobile Tesla.
Fonctionnant exclusivement à l’électricité grâce à sa batterie, la Tesla se choisit, se commande et se paie sur leur site au travers de son Smartphone. Elle s’auto-conduit, Tesla appelant cela « l’Autopilot ». Le conducteur n’est plus seul maître à bord : l’accélération et le freinage (pour détections diverses) étant automatiques, ainsi que la conduite sur les routes et voies empruntées, la correction de trajectoire, la circulation dans les parkings, les créneaux. Si vous oubliez de dire à votre auto où vous allez, pas de soucis, elle consultera vote agenda et vous conduira là où vous devez aller. Une fois garée (par elle-même), appelez-la par votre Smartphone et elle viendra vous chercher. On peut même programmer le chauffage de l’habitacle la veille sur son Smartphone, pour être bien au chaud le lendemain matin. Internet et Streaming à bord indispensables. Il existe même des options qui sont obtenues grâce à des points de fidélité. Ce qui est surprenant dans tout cela, c’est que Tesla signale que leur système exige une surveillance active de la part du conducteur (…) et qu’il a été conçu pour parcourir de longues et de courtes distances sans que vous n'ayez à intervenir à aucun moment (…). On voit bien l’intérêt d’acquérir cet ordinateur roulant ... Ah, il y a une cerise sur le gâteau : on peut faire chanter et danser sa Tesla à son gré : il suffit de choisir une chanson et les lumières clignotent et reclignotent, les portes s’ouvrent et se ferment et se rouvrent et se referment. Génial !
Que demande de plus le peuple imbécile ?
Ces derniers jours le constructeur américain a rappelé en Chine 1,6 million de véhicules afin de mettre à jour un logiciel qui présentait des « risques pour la sécurité ». En décembre 2023, il est contraint de rappeler 2 millions de voitures aux USA et au Canada à cause d’un « risque de collision lié à l'Autopilot ». En février 2023, il rappelle plus de 360 000 véhicules aux USA, leur logiciel de conduite autonome présentant des « problèmes de sécurité ». En 2022 il avait dû procéder à plusieurs rappels aux USA pour « désactiver une fonction de son logiciel », et en novembre 81 000 voitures ont été rappelées en Chine pour un « problème de logiciel » et une « anomalie sur les ceintures de sécurité ». En juillet de cette même année, une étude publiée par J.D. Power révèle que les voitures Tesla ont enregistré une hausse significative des problèmes techniques en plus par rapport à l’année précédente. La liste est longue …
On reste au volant de son véhicule et on gère sa conduite, ou on laisse l’intelligence artificielle prendre le volant et faire des conneries ?