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La philosophie d'origine asiatique des 3 singes qui ne veulent rien dire, rien voir ni rien entendre n'est pas compatible avec le monde dans lequel nous vivons. Au contraire, toute vérité doit être dite, vue et entendue pour servir les générations qui se succèdent.

Publié le par Tom Alaka
Publié dans : #Regard sur le monde

Triste anniversaire aujourd’hui 6 août !

Les deux bombes nucléaires larguées en 1945 sur Hiroshima le 6 août et sur Nagasaki le 9 août ont causé la mort d'environ 250 000 personnes.

Il s’est agi là d’un populicide : « qui cause la mort et la ruine d’un peuple », terme qui autrefois était cité pour « qui tue le peuple, le détruit, l’anéantit », génocide étant utilisé fréquemment, démocide très rarement.

Mais peu importe le synonyme utilisé, car le meurtre outrancier de civils durant une guerre par l'arme nucléaire au point d'en faire un crime réprimé par les règles qui encadrent les conventions sur la guerre, qualifie ces bombardements de crimes de guerre.

Alors que les Etats-Unis d’alors avaient dit et écrit avec une certaine désinvolture que « ces bombes devaient mettre fin à la guerre et permettre d’épargner des vies humaines ... » ces crimes de guerre n’ont jamais été jugés ni décrits comme tels.

Par contre, deux grands films ont été réalisés sur cet épisode dramatique : Les maîtres de l’ombre (Fat man and Little Boy 1989), et Oppenheimer (2023).

Et ce qui interpelle lorsqu’on les a vus, c’est que dans l’un comme dans l’autre de ces films on ressent comme une étrange impression d’avoir été détourné d’une certaine vérité sur la raison d’exister de ce projet Manhattan, et des conséquences épouvantables qu’il allait générer.

C’est typiquement Hollywoodien dans les deux cas : c’est certain, nous américains ne pouvions pas faire autrement que de créer et exécuter notre projet pour sauver le monde.

Au travers d’une histoire romancée, les réalisateurs ont donc mis l’accent sur ces savants extraordinairement surdoués, sur une armée d’élite, sur de nobles sentiments, sur une bombe exceptionnelle, et sur « il faut faire vite car les méchants arrivent ».

Ajouté à cela la partie finale du film de 2023 où ils ont tenté de donner à Oppenheimer une âme de bon américain repenti qui gémissait sur son œuvre (il pensait à quoi durant ses travaux ?), aidé par une politique alors décadente, ça ne détourne personne de la triste réalité qui restera en mémoire, au grand dam des Etats-Unis.

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