regard sur le monde

Flamby n’a de cesse de donner son avis sur ceux qui nous gouvernent et ceux qui nous ont gouvernés.

Il pense probablement qu’il ne s’était pas exprimé suffisamment lors de son quinquennat - mais il est vrai qu’il n’avait rien d’intéressant à dire, alors désormais il se lâche fréquemment en critiquant les autres.

Mais après s’en être rapproché (on peut changer d’avis) il est remonté sur son scooter pour aller poser sa candidature au poste de premier ministre d’un gouvernement en souffrance.

Ne souffrant nullement d’avoir accéléré la chute du pays dans l’inacceptable lorsqu’il était au pouvoir, il veut en remettre une couche, comme d’autres lorsqu’ils étaient ministres …

Il sont tellement nombreux dans son cas à la porte de l’Élysée que la rue du faubourg Saint Honoré est embouteillée en permanence.

Parmi tous les passants, on peut les reconnaître par la même veste qu'ils portent.

Ils s’habillent tous chez le même tailleur, le seul qui crée des vestes réversibles sur mesure …  

Les journaux télévisés d’information n’étaient déjà pas très intéressants à suivre pour ce qui est de la qualité des présentateurs et des présentatrices ainsi que des sujets traités et de la teneur de l’information, mais depuis le développement de l’information en continu nous ne sommes plus sceptiques en ce qui les concerne !

En effet, une fois le sujet d’actualité abordé avec des détails majoritairement futiles voire insipides, les pourvoyeurs et pourvoyeuses de la langue française ne devraient rien avoir à ajouter, mais ce n’est hélas pas le cas.

Bien au contraire, ces personnes nous resservent les mêmes plats tout au long de la journée, en y ajoutant un petit ingrédient indigeste par-ci, un autre petit ingrédient indigeste par- là, aidés par un nombre incalculable d’invités pour la circonstance.

Ces derniers ne sont en réalité présents que pour doubler et tripler les nouvelles, qui n’en sont plus depuis les dernières 48 heures, et pour faire part de leur état d’âme sur le sujet traité, ce dont nous n’avons que faire.

De nos jours, nul besoin de passer par une école professionnelle de journalisme pour informer, il suffit de bien connaître un responsable de chaîne, et savoir lire les messages disposés sur son bureau, sur son Smartphone ou sur le téléscripteur.

Quant aux poseurs d’infos sur les bandeaux de bas d’écran, ils ne sont probablement pas passés par une quelconque école, les fautes de grammaire et d’orthographe recensées en sont la preuve.

Les journaux télévisés d’information ?

Ils ne rehaussent pas le niveau culturel de la télé …