Depuis des dizaines d’années le sport est un vaste entrepôt de drogues diverses afin de donner aux sportifs le maximum de chance pour qu’ils atteignent le sommet dans leur discipline.
Malgré les moyens apportés aux contrôles anti-dopage qui seraient de plus en plus performants, les contre-moyens sont eux aussi de plus en plus performants.
C’est une réalité, comme celle qui concerne les créations en protection des biens qui sont dès le lendemain obsolètes par découverte de contre-créations.
En plus du dopage qui permet aux sportifs peu scrupuleux d’atteindre plus ou moins leurs objectifs, avec ou sans l’aide de leur équipe dirigeante, ils bénéficient ces toutes dernières années d’un plus, l’assistanat lors des compétitions, différent selon la discipline exercée.
Cela avait débuté professionnellement dans la formule 1 avec l’apparition d’une assistance électronique à la conduite avec un contact permanent entre le pilote et son équipe pendant les courses.
Le même assistanat a suivi avec les coureurs cyclistes, suivis roue après roue par leurs dirigeants, et s’arrangeant gentiment entre eux pour aider un collègue au détriment de sa propre course.
Il en est de même pour tout ce qui court.
En athlétisme, premier sport touché par le dopage, les plus titrés dans une course de fond et de demi-fond bénéficient de « lièvres » pour les aider à maintenir un cap pendant certaines compétitions (heureusement, ces lièvres-là ont la chance de ne pas être abattus comme en Grande-Bretagne lorsqu’ils ne sont plus compétitifs …).
Dans le football, le basketball, le volleyball, le handball, les joueurs peuvent à peine se mouvoir sans que leurs coachs ne leur hurlent des onomatopées en permanence depuis les bords du terrain. Idem pour les sports de combat.
Dans le rugby, les joueurs bénéficient en direct de l’assistance de l’arbitre, qui par ses paroles lors des affrontements, leur demandent de ne pas reculer, ou d’avancer, ou de se mettre sur le côté, ceci afin de ne pas commettre de faute. D’habitude un arbitre est là pour sanctionner une faute, pas pour coacher les joueurs.
En tennis, dernière idée absurde de la FIT et de l’ATP (mais ce n’est pas la seule), les échanges verbaux entre le joueur et son coach pendant les matchs sont possibles du même côté du court, et doivent se limiter à des mots ou des phrases courtes. Ce qui signifie qu’à moins d’espions multilingues assermentés cachés près des loges des coachs, nul ne peut prétendre à savoir ce qu’ils se sont dits et surtout ce qu’a dit le coach à son joueur.
Tout cela laisse à penser qu’à cause du développement d’un assistanat sans pareil, ces sportifs apparaissent comme étant devenus plus ou moins incapables, selon leur discipline, de performer selon leur propre condition physique, et cérébrale.
A quand les oreillettes dans les bonnets des nageurs ?